La persistance du racisme dans les questions de développement économique

Note: Continuing the Miami Institute’s forum curated by Takiyah Harper-Shipman—“A Different Type of Extraction: Remove Race from International Development Theory and Practice”Katian Napon argues that, yes, it is possible to extract racism from development, though first we need to acknowledge and move beyond the general tendency to believe that all that is well and developed is western and white, while all that is not good and underdeveloped is Black. Napon’s essay is published in French.

Le "développement" est un concept qui se défini comme le séparateur des pays dits développés et de ceux dits en développement. Il est également le pont entre les nantis des démunis. En termes de domination, le développement sépare le colonisateur des colonisés. Le développement s’apprécie aussi à travers le produit intérieur brut (PIB) des pays. Le racisme est une croyance subjective en une inégalité des races. Il réduit l’ensemble des différences humaines à un modèle imaginaire de différences supposées originaires et héréditaires (Balibar E., 2005). Selon Martin Čihák, Montfort Mlachila et Ratna Sahay dans la revue finance et développement, (2020), la sphère économique est le lieu privilégié du racisme et de la discrimination. Est-il donc possible d’extraire le racisme et tous ses vestiges du développement international et de valoriser ce qui reste ?

Oui, il est possible d’extraire le racisme du développement pour peu que l’on accepte ou que l’on évite de donner une couleur à la richesse. En effet, il y’a une tendance générale qui est en réalité une croyance subjective qui pense que tout ce qui est bien et développé est occidental et blanc. Tandis que, ce qui et n’est pas bon et sous développé est noir. Cette manière de voir les choses, même dans les pays africains limite leur capacité à se prendre en charge de façon autonome dans plusieurs domaines. Notamment, dans les domaines de la santé, de l’éducation et de la sécurité ou certains pays, la plupart d’ailleurs, attendent ou demande l’aide occidentale pour venir à bout des difficultés sécuritaire. Les personnes qui ont un pouvoir d’achat élevée décident le plus souvent d’aller se soigner hors d’Afrique car ces derniers donnent plus de crédibilité à la médecine occidentale par rapport à la médecine africaine dont ils doutent de la performance et de l’efficacité.

-Katian Napon

Katian Napon est Doctorante en géographie à l'Université Joseph Ki ZERBO de Ouagadougou.

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